Le président de la Chambre consulaire de Pointe-Noire Sylvestre Didier Mavouenzela a échangé, samedi 18 avril dernier dans la salle de conférences de son institution, avec les médias locaux sur la 6e édition du Forum international Green Business(FIGB) prévue les 19, 20 et 21 mai prochain dans la capitale économique congolaise. Un face-à-face intervenu au cours d’un déjeuner de presse où il a dit son optimisme quant au succès de ce rendez-vous économique.
Dans son propos liminaire, Sylvestre Didier Mavouenzela a d’abord justifié le choix du thème de l’édition en cours de préparation. : « Investir dans l’économie verte en Afrique centrale pour inventer demain : cas de l’économie du reboisement au Congo ». Cette option, a-t-il souligné, fait écho aux travaux de la réunion tenue en 2014 à Kinshasa en RDC par les ministres d’Afrique centrale en charge de l’Economie forestière et de l’Environnement. Lesquels ont approuvé la création du fonds pour l’économie verte en Afrique centrale et la transformation structurelle de leurs économies. « En plus d’être une composante du programme d’appui au développement de l’économie verte de la sous-région déjà évoquée, le choix de l’économie du reboisement répond à une orientation stratégique du chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso qui, en lançant le programme d’afforestation, prescrivait la création d’un million d’hectares de forêt artificielle » a-t-il poursuivi. Ayant jugé opportun l’intérêt porté aux outils de financement après l’identification de différentes opportunités les années écoulées, le numéro un de la Chambre de commerce de Pointe-Noire a annoncé le maintien du format habituel de ce forum : l’organisation d’une mission économique suivie des travaux proprement dits. Travaux structurés en tables rondes, plénières, ateliers et événement touristique. Au cours de l’échange avec les journalistes, la figure de proue de la Chambre de commerce a mis en évidence les retombées engrangées depuis le début de ce forum. Parmi elles : son institutionnalisation, la structuration des acteurs de l’économie verte en Afrique centrale, la création de l’Ecole supérieure de commerce et d’industrie du Congo, la mise en place des clusters (déchets, cosmétique …) etc.Sylvestre Didier Mavouenzela a par ailleurs dissipé les inquiétudes autour d’éventuelles tensions budgétaires avec le recul des ressources financières du pays cette année. « Nous avons élargi notre base de sponsoring et arrêté une politique de chasse aux coûts» a-t-il répondu. Concernant les spécificités mises en avant cette année, l’homme a souligné la stimulation du changement des habitudes à travers la présentation des expériences avérées de développement de l’économie verte ça et là. Fort des résultats d’un audit mené par des experts, le président de la Chambre de commerce a promis enclencher une vaste dynamique dans le registre du traitement des déchets. Autres particularités : la sensibilisation à la conférence de Paris sur les changements climatiques et l’économie des aliments traditionnels. Des journalistes –bénéficiaires d’un atelier lors du forum- le superviseur du comité d’organisation du FIGB 2015 a souhaité attendre une grande implication en termes de sensibilisation. « L’économie verte se développe grâce à la sensibilisation et la législation »a-t-il conclu.C’est en rappelant les enjeux de la 6e édition de ce forum – mobilisation des financements et intérêt pour le reboisement – que Sylvestre Didier Mavouenzela a pris congé de ses interlocuteurs. Le premier pas de cette aventure avait été accompli en 2010.Elle bénéficie de l’appui du gouvernement du Congo et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale(CEEAC).